Mike Sadler, 102 ans, photographié ici dans le désert d’Afrique du Nord pendant la Seconde Guerre mondiale, est le dernier membre fondateur survivant du Special Air Service (SAS).
Né en 1921, il a rejoint le Long-Range Desert Group, une unité de reconnaissance basée dans le désert nord-africain, en 1941, puis est entré dans le SAS (Special Air Service) pour lancer des raids nocturnes en Libye. Il devient le meilleur navigateur de l’unité et combat avec les SAS en Italie et en France avant de créer l’unité de renseignement des SAS.
En décembre 1941, Sadler fait partie du premier raid SAS réussi - sur l’aérodrome de Wadi Tamet, où une équipe de six hommes détruit 24 avions et un dépôt de carburant.
Dans la nuit du 26 juillet 1942, Sadler, sans phares ni carte, a guidé 18 jeeps remplies de mitrailleuses KGun Vickers durant plus de 100 kilomètres dans le désert jusqu’à moins de 100 mètres de l’aérodrome de Sidi Haneish. Le groupe a alors ouvert le feu en passant entre les avions, détruisant au moins 37 appareils.
Sadler était également l’un des officiers qui suivaient Stirling lors de la dernière opération des SAS pendant la guerre du désert en janvier 1943.
Il s’agissait de traverser le désert tunisien pour rencontrer la 1ère armée britannico-américaine, mais une unité allemande leur a tendu une embuscade. Stirling a été capturé et a passé le reste de la guerre comme prisonnier de guerre à Colditz.
Sadler a réussi à s’échapper avec un autre soldat SAS et un Français parlant arabe. Il guide le groupe dans un périple de cinq jours et de 160 km, sans carte ni vivres, pour rejoindre la 1ère armée.
Le 7 août 1944, Sadler a été parachuté dans la Loire dans le cadre de l’opération HOUNDSWORTH pour atteindre les escadrons SAS derrière les lignes, sous les ordres du fameux Paddy MAYNE. Il a aidé à détruire des dépôts de carburant, à encourager la résistance locale et à empêcher les divisions Panzer de se diriger vers le nord.
Mike Sadler a terminé la guerre comme Commandant (Major dans l’armée britannique). Il a reçu la Military Cross en tant qu’officier, la Military Medal pour son rôle dans les attaques SAS de Wadi Tamet et de l’aérodrome de Sidi Haneish, et a été décoré de la Légion d’honneur, la plus haute distinction française, en 2018
Mike Sadler, pictured here in the North African desert during ww2 is the last surviving founding member of the Special Air Service (SAS).
Born in 1921, he joined the Long-Range Desert Group, a reconnaissance unit based in the North African desert, in 1941 and subsequently entered the SAS (Special Air Service) to launch night-time raids in Libya. He became the unit’s top navigator, fighting with the SAS in Italy and France before setting up the SAS intelligence unit.
In December 1941, Sadler was part of the first successful SAS raid - on Wadi Tamet airfield, where a team of six men destroyed 24 aircraft and a fuel dump.
On the night of 26 July 1942, Sadler, without headlights or a map, guided 18 jeeps filled with twin Vickers K machine guns along 70 miles of desert to within 200 feet of Sidi Haneish airfield. The group then opened fire as they drove between planes, wrecking at least 37 aircraft.
Sadler was also one of the officers to follow Stirling on the last SAS operation during the desert war in January 1943.
It involved crossing the Tunisian desert to meet the British-American 1st Army, but a German unit ambushed them. Stirling was captured and would spend the rest of the war as a POW in Colditz.
Sadler managed to escape with another SAS soldier and an Arabic-speaking Frenchman. He guided the group on a five-day, 100-mile trek without a map or food provisions to link up with the 1st Army.
On 7 August 1944, Sadler was dropped by parachute into the Loire as part of Operation HOUNDSWORTH, to reach SAS squadrons behind the lines whith lt-colonel Paddy MAYNE. He helped destroy fuel depots, encouraged local resistance, and prevented Panzer divisions from heading north.
Mike Sadler finished the war as a major. He has received the Military Cross, the Military Medal for his role in the Wadi Tamet and Sidi Haneish airfield SAS attacks, and was awarded the Légion d’Honneur, France’s highest award in 2018.