Guy Le Cytol naît le 9 septembre 1923 à Lorient, Morbihan.
Alors qu’il travaille à la base des sous-marins de Lorient, il procède régulièrement à des actes de sabotage sur les pièces détachées destinées aux sous-marins ennemis.
Départ pour l’Angleterre
Les Allemands, soupçonneux, veulent l’envoyer au STO (Service de travail obligatoire). Il décide alors, avec son frère René, de rejoindre l’Angleterre et le général de Gaulle, le 21 juin 1943. Il franchit la Manche sur une embarcation de fortune. Non loin des côtes anglaises, déshydratés, les mains en sang et pleines d’ampoules, avec une boussole qui n’indique plus le Nord, ils sont repérés par des avions et sauvés par une vedette rapide anglaise.
Guy intègre les parachutistes et, après un an d’entraînement, est parachuté en Bretagne dans la nuit du 17 au 18 juin 1944 pour rejoindre ses camarade SAS à Saint-Marcel. Suite à une erreur de pilotage, il touche le sol au niveau de Roc-Saint-André, dans le Morbihan. Mais il a été repéré par les Allemands et échappe à l’exécution rapide que connaîtront de nombreux Français libres en uniforme. Considéré comme un prisonnier de guerre, il sera incarcéré dans les prisons de Josselin, Pontivy, Laval, Le Mans et Chartres.
Le 29 juin 1944, il est emmené en Allemagne. Il réussit, à l’aide d’un simple tournevis, à s’évader du train avec une seule idée en tête, se diriger vers le front de Normandie.
En chemin, Guy rencontre deux jeunes Anglais de son âge qui veulent rejoindre les lignes anglaises, mais ils sont tous arrêtés. Sous la surveillance des Allemands, le trio profite d’un moment d’inattention pour leur fausser compagnie. Guy et les deux Anglais sont près de Vire, au niveau de la scierie familiale où vivent Huguette et Thérèse. Cachés depuis une demi-heure, dans les fourrés, ils entendent les pleurs d’un bébé. Ils proviennent d’un abri souterrain où se cache toute une famille qui les invite à les rejoindre. Deux heures plus tard, les obus commencent à pleuvoir. Ils restent tous cloîtrés près de 11 jours avant que les tirs ne s’arrêtent. Ils sont délogés par une patrouille allemande qui les oblige à partir à l’arrière de la ligne de front.
Rejoindre l’Angleterre à tout prix
Au bout de quelques kilomètres, les trois compères disent au revoir à leurs hôtes pour reprendre la route afin de rejoindre les Anglais. Quelques jours plus tard, le trio croise deux chars légers anglais. Guy Le Citol est conduit en Angleterre pour poursuivre la lutte, il rejoint ainsi son unité pour l’opération SPENSER.
BIO A COMPLETER pour SPENSER, FRANKLIN puis AMHERST.
Guy est démobilisé le 8 septembre 1945. Il commence alors une carrière de mécanicien sur les bateaux de pêche, puis de pêcheur à son tour, sur son propre chalutier.