Robert RAILLARD naît le 27 août 1919 à Bouffarik en Algérie.
Robert y passe son enfance et y fait ses études.
En 1937, il rentre à l’école normale pour 3 ans, mais les tensions avec l’Allemagne lui oblige à interrompre ses études. Il est effectivement mobilisé, et rejoint le 15 avril 1939 le 4ème Régiment de tirailleurs tunisiens à Kairouan en Tunisie.
L’Armée d’Afrique
Robert ne participe pas avec son unité à la campagne de France, le 20 mai 1940, il est détaché à l’École de Cherchell, école d’officiers de réserve en Afrique du Nord.
En juin 1940, la France demandant l’armistice, les cours de l’école sont arrêtés quelques mois plus tard. Le 4eRTT rentre en Afrique du Nord suite aux combat en France, c’est ainsi que Robert retourne le 15 septembre 1940 au 4ème RTT à Sbeïtla où il est nommé caporal-chef.
Pendant 2 ans le régiment de Robert est chargé de la police dans le sud tunisien.
Passage dans les Forces Française Libre
Le 8 novembre 1942, les Américains et les Anglais débarquent en Afrique du Nord et les hostilités reprennent. Son unité se range aussitôt sous les ordres du Général Giraud aux cotés des alliées et de la France Libre.
Il est nommé sergent le 1er janvier 1943. Le régiment rejoint la région de Tébessa en février de cette même année. Il est admis pour la seconde fois le 23 mai 1943 à l’École militaire de Cherchell d’où il sortira, en octobre 1943, aspirant de réserve et sera affecté au 3ème Régiment de zouaves à Sétif.
Servir au Spécial Air Service
C’est là que va se produire un changement radical dans l’orientation de la carrière de Robert Raillard. Un officier recrute des hommes pour compléter une unité particulière au sein d’un régiment Britannique. C’est une unité parachutiste et commando le French Squadon du captain Lee (Raymond Couraud) , au sein du 2nd SAS elle a perdu pas mal d’homme. Robert accepte sans hésitation et le 7 février 1944 rejoint le « French Squadron » à Philippeville au camp Jeanne D’Arc. Se familiarisant avec la vie des unités parachutistes et de surcroît britannique, il rejoint finalement la Grande-Bretagne en mars 1944 ou il se trouve cantonné en Ecosse à Monkton. Il passe sous-lieutenant et suivra avec les autres un entraînement intensif.
Une première mission bien particulière
Robert fait parti du stick que vient d’être constituer pour la mission GAFF, il est même l’adjoint du célèbre capitaine Lee.
But, capturer ou assassiner le Field Marechal E. Rommel. Mais quelques jours après leur parachutage, une vacation radio vient de leur annoncer qu’une mission aérienne a mitraillé le véhicule de Rommel et que celui-ci est grièvement blessé. Plus d’objectif pour la mission GAFF, mais c’est mal connaitre le capitain Lee.
Le 9 août 1944 dans la région d’Etampes son groupe part pour l’attaque la kommandantur de Mantes ou ils recueilleront de nombreux renseignements, cartes et document que le capitaine Lee remettra à l’état-major du Général Patton.
Malgré qu’ils aient été traqué par les Allemands, Robert est ses camarades ont profité des occasions pour mener des attaques sur 3 convois ennemis croisés dans leur cavale et 2 trains ont étaient détruit par déraillement.
Muté au 3th Sas puis la Hollande.
Hollande, le 7 avril 45, ............ à compléter
En septembre 1945, il est avec ses camarades du 3ème RCP à Nantes (Chateau Bougon) puis à Tarbes.
Après guerre une carrière militaire en Algérie
En avril 1946, il fait mouvement vers l’AFN où il sera promu lieutenant.
Le 10 octobre 46 il sera renvoyé dans ses foyers et s’installe à Bône.
A cette époque, il se marie et de cette union naîtront 3 enfants.
Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur le 10 décembre 1947.
En avril 1952 il est promu capitaine.
En octobre 1955, il est rappelé à l’activité pour le maintien de l’ordre et rejoint le 19ème RTA à Constantine. Jusqu’à la fin de la guerre d’Algérie qui le contraint lui est sa famille à aller s’installer en France.