FAUQUET Philippe

FAUQUET Philippe naît le 7 novembre 1921 à Neuilly-sur-Seine.

ÉTUDES AVANT-GUERRE

En 1934, il étudie à l’école Saint-Martin-de-France de Pontoise et ensuite à l’Institution Notre-Dame de Sainte-Croix à Neuilly. Il passe une partie de son baccalauréat en 1938 mais la Seconde Guerre mondiale vient perturber le cours de ses études.

LA GUERRE ÉCLATE

La famille FAUQUET se replie à Rouen en raison de l’avancée des troupes de la Wehrmacht. Philippe exprime le désir fort de combattre et décide de s’inscrire dans un cours de préparation militaire. Il passe son premier examen à Rouen. Puis son unité s’étant repliée le 19 juin 1940, il passe donc le second examen à Dax. C’est à ce moment qu’il prend connaissance de l’appel du général de Gaulle.

ENGAGEMENT FFL

Il embarque pour la Grande-Bretagne le 24 juin 1940 à Saint-Jean-de-Luz. A l’arrivée il s’engage dans les Forces françaises libres et poursuit son instruction militaire au camp d’Aldershot. Pendant qu’il suit une formation d’officier, il apprend la création d’une unité de parachutistes en septembre 1940 et demande son affectation aussitôt comme simple soldat. Il rejoint les rangs de la 1re Compagnie d’Infanterie de l’Air, commandée par le capitaine Georges Bergé. Entraîné aux techniques de parachutisme et de combat commando du Special Air Service à Ringway avec son unité, il obtient son brevet de parachutiste le 21 février 1941 .

AFRIQUE DU NORD

Son unité passe sous commandement de l’armée de terre le 10 avril1941 avec l’appellation de 1ère Compagnie Parachutiste. Philippe embarque en juillet 1941 pour le Moyen-Orient. L’unité devient alors le Peloton Parachutiste du Levant puis sera renommée 1re Compagnie de Chasseurs Parachutistes des Forces Aériennes Françaises Libres, après être repassée sous commandement de l’Armée de l’air. Basée provisoirement à Damas (Syrie), la 1re Compagnie de Chasseurs Parachutistes s’installe en janvier 1942 au camp de Kabret (Égypte), sur les bords du canal de Suez. Promu caporal-chef, Philippe se blesse lors d’un saut en parachute et est hospitalisé à İsmaïlia (Égypte) pendant quatre mois. Au mois de mai 1942, il retrouve son unité qui pendant son absence a été intégrée au Special Air Service du Major Stirling et renommée French Squadron.

RAID DANS LE DESERT

Au début de Juin 1942, il participe à sa première opération dans le désert libyen. Sous les ordres de l’aspirant Zirnheld et en compagnie de Victor Iturria il attaque l’aérodrome de Berka-3 près de Benghazi, ce qui permet la destruction d’un grand nombre d’avions ennemis. Il recommence cette action le 11 juillet 1942 sur l’aérodrome de Daba, puis le 27 juillet sur celui de Sidi-Haneish. A la suite de cette action l’aspirant Zirnheld est mortellement blessé. Promu sergent, il continue le combat pendant la campagne de Tunisie en détruisant avec son unité les voies de communication utilisées par les Allemands en arrière de la ligne Mareth. À la suite de cette opération, le French Squadron s’établit à Alger.

OPÉRATION DE BRETAGNE

L’unité du French Squadron retrouve l’Angleterre en avril 1943 et s’installe à Camberley où elle prend l’appellation de 1er Bataillon d’Infanterie de l’Air en Juillet 1943. En novembre 1943, le 1er BIA prend la dénomination de 4e Bataillon d’Infanterie de l’Air. Philippe Fauquet est promu aspirant et peut après sous-lieutenant. Il est entraîné pendant plusieurs mois avec son unité pour les futures opérations sur le territoire de France. Il est parachuté en Bretagne dans la nuit du 7 au 8 juin 1944 à proximité de Plédéliac (Côtes-d’Armor). A l’atterrissage il se fracture la mâchoire mais parvient à remplir sa mission de sabotage sur la ligne de chemin de fer Paris-Brest. Il se cache dans la forêt de la Hunaudais et trouve ensuite refuge chez des habitants du Gouray. Pendant tout l’été, il enchaîne les missions de sabotage et les séances d’instruction auprès de nombreux maquisards. Le 9 juillet 1944, alors qu’il attend un parachutage en compagnie de résistants à Hénon, il se trouve confronté à une attaque allemande. Même encerclé dans une ferme en flammes, il parvient à forcer le passage à la grenade et à s’échapper aux Allemands. Après cela, il doit se cacher pendant quelque temps.

((((( EN COURS DE PREPARATION)))))

FAUQUET Philippe, meurt le 12 octobre 1944 dans un accident de jeep alors qu’il effectue une liaison à Rouen.

Lieux de mémoire

Publiée le , par ALX56, mise à jour

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Sources - Liens

Service historique de la Défense, GR 28P 4303 45
Service historique de la Défense, GR 16P 217540
Service historique de la Défense, 4D 19445/26