Cadets FL
École militaire des Cadets de la France libre
Sont regroupés ici les SAS qui sont passés par la fameuse Ecole des "Cadets de la France libre" en vue de suivre une scolarité permettant de passer officier. À noter la présence de deux élèves qui n’ont pas terminé le cursus scolaire pour s’engager prématurément chez les parachutistes, les frères LACLOCHE, et celle d’un cadre de l’école, le capitaine MOULIE.
École militaire des Cadets de la France libre
Parmi les volontaires qui répondent à l’appel du général de Gaulle dès juin 1940, il se trouve un nombre assez important d’hommes de moins de 18 ans, trop jeunes pour être incorporés dans une force militaire. Une partie de ces jeunes gens ayant un niveau d’étude suffisant pour devenir officier, le général de Gaulle procède d’abord à la création d’un Lycée militaire puis à la mise en place d’une école d’officiers, à partir de 1941.
Camp de Brynbach
Dans un premier temps, les volontaires de moins de 18 ans sont regroupés dans le camp scout de Brynbach situé dans le Denbighshire sous le commandement du capitaine Lescure. Le camp est ouvert le 7 juillet 1940 et est fermé le 15 octobre 1940. À partir de septembre, une partie des volontaires iront à Londres pour passer les épreuves du Baccalauréat au Lycée français de la capitale britannique.
Une partie des jeunes volontaires s’engage dans les Forces Navales de la France libre (FNFL) ou dans les unités combattantes établies en Angleterre.
Manoir de Rake-Manor
À partir du 9 septembre, les élèves bacheliers venant de Londres sont installés dans les dépendances du Manoir de Rake-Manor mises à disposition de la France libre par Madame Thalia GAGE. Ils seront rejoints par une partie des volontaires de Brynbach. D’abord sous l’autorité du capitaine Lescure, le Prytanée militaire passe ensuite sous le commandement du capitaine Mondot, le 20 octobre.
À partir de janvier, c’est le professeur André Beaudoin doté du grade d’adjudant, qui en prendra le commandement.
Le 30 décembre 1940 le général de Gaulle vient inspecter les jeunes volontaires et leur annonce :
« Désormais vous constituerez l’école des Cadets de la France libre. »
Le terme « Cadet » s’entend au sens d’élève officier.
Collège de Malvern
L’arrivée des Cadets se fait le 4 février 1941. À cette date, ils sont 43.
Si les locaux font leur émerveillement, les nouveaux cadres les soumettent à un entraînement intense aussi bien physique qu’intellectuel et moral.
Les Cadets sont logés dans la "maison" du collège. Ils bénéficient de locaux d’étude confortables et d’accès aux installations sportives du collège.
Le 13 septembre 1941, Le général de Gaulle vient visiter les nouveaux cadres.
Sa visite donne lieu à une prise d’arme, à la décoration des officiers et à la remise du fanion de l’école aux cadets.
L’examen final de la première promotion a lieu du 5 au 15 mai pour partie à Malvern et pour partie à Camberley.
Le collège est ensuite réquisitionné par l’armée britannique pour abriter un centre de recherche sur les radars.
L’école des cadets à Ribbesford
L’Ecole des Cadets quitte donc Malvern et s’installe au manoir de Ribbesford près de la ville Bewdley. De nouveaux arrivants proviennent des unités de la France libre qui y adressent les recrues disposant d’une instruction supérieure et aptes à devenir officiers. Rejoignent également l’École des Cadets, des volontaires venant des territoires de l’Empire ralliés à la France libre (Liban, Madagascar...) ainsi que d’Amérique du Nord et d’Amérique latine.
À partir de l’occupation de la "zone libre" par les Allemands, un nombre important de volontaires viennent de France, après un passage dans les prisons espagnoles pour la plupart d’entre eux.
L’école des Cadets verra se succéder 5 promotions entre juin 1942 et juin 1944 :
– Promotion "Libération", sortie en juin 42 (15 aspirants)
– Promotion "Bir-Hakeim", sortie en décembre 42 (16 aspirants)
– Promotion "Fezzan-Tunisie", sortie en juin 43 (26 aspirants)
– Promotion "Corse et Savoie", sortie en décembre 43 (33 aspirants)
– Promotion "18 juin", sortie en juin 44 (116 aspirants)
Plus d’information sur le site des Cadets de la France Libre.