FAFL
Forces Aériennes Françaises Libres
Personne ayant signé un acte d’engagement ou ayant été affectée dans une unité de l’armée de l’air au sein des Forces Aériennes Françaises Libres (FAFL)
Particularité concernant les parachutistes de la France libre, ils seront tous considérés comme engagés au titre de l’Armée de l’air, ces derniers étant rattachés pour toute la durée de la guerre aux FAFL (hormis 2 courtes périodes durant l’année 1941).
Malgré une infériorité en matériels, en appareils et en effectifs, l’aviation française a brillamment tenu son rôle pendant la campagne de France : elle a effectué 10 000 sorties entre le 10 mai et le 25 juin 1940 et abattu 594 avions allemands, qui manqueront à la Luftwaffe au moment de la bataille de l’Angleterre. Mais elle a payé un lourd tribut : plus de 647 avions abattus, 582 tués et 549 blessés.
Démobilisée et désarmée après l’armistice, partiellement reconstituée ensuite, elle effectuera des missions ponctuelles de représailles contre les Alliés jusqu’au débarquement en Afrique du Nord en novembre 1942 (notamment contre la tentative de ralliement de l’Afrique occidentale par la flotte anglo-française libre en septembre 1940 et contre l’offensive anglo-française libre de Syrie en juin 1941).
Dès la mi-juin 1940, les aviateurs français qui n’acceptent pas l’armistice s’évadent de France et gagnent l’Angleterre, parfois à bord de leurs propres appareils.
Le 20 juin, le sergent René Mouchotte écrivait :
« Mon pays m’a rejeté comme combattant. Je combattrai pour lui, malgré lui. »
Les premiers ralliements concernent 600 volontaires, pour la plupart des jeunes en cours de formation. Cent dix-sept élèves pilotes et cadres de l’école de pilotage sous les ordres du lieutenant Pinot rejoignent ainsi l’Angleterre, soixante-treize s’engageant dans les FAFL.
À la date du 31 juillet 1943, les ralliements extérieurs porteront les effectifs à environ 3000 volontaires.