Unités AFN

Ayant appartenu à une unité stationné en AFN.

On retrouvera ici ceux qui ont transité par des unités AFN afin le plus souvent de pouvoir s’engager auprès des Forces françaises libres, en profitant de la localisation privilégiée hors métropole de ces unités pour rejoindre les forces du général de Gaulle.
Le plus souvent, il fallait même "déserter" de ces unités afin de rejoindre la tripolitaine, le Levant ou autres territoires tenus par les Alliés...

Le terme d’Armée d’Afrique, comme on désignait l’armée française d’Afrique du Nord, désignait l’ensemble des unités militaires françaises issues des territoires de l’Afrique française du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie), ou "AFN", dont l’origine remonte pour la plupart à la conquête de l’Algérie.

"L’Armée d’Afrique » représente en fait les forces de souveraineté françaises stationnées en Algérie, en Tunisie et au Maroc durant la période coloniale de 1830 à 1962. Intégrée aux forces armées métropolitaines, l’Armée d’Afrique se distinguait de l’Armée coloniale. Elle comprenait des formations composées en majorité voire en totalité d’Européens, de minorités issues de l’immigration européenne et d’autres constituées en grande partie d’ « Indigènes », les proportions variant d’un corps à l’autre.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le terme d’armée d’Afrique, avec ses unités AFN, restera attaché au corps expéditionnaire français en Italie et à la 1re armée française. En effet, en 1942, après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord, l’Armée d’Afrique, placée finalement sous le commandement du général Giraud, reprend petit à petit les combats aux côtés des Alliés pour chasser Allemands et Italiens de Tunisie, grâce essentiellement à des équipements et du matériel lourd américain.

Après la fusion du Commandement en chef français civil et militaire de Giraud et du Comité national français du général de Gaulle, et la création du Comité français de Libération nationale, les troupes d’Afrique sont fusionnées, le 1er août 1943, avec les Forces françaises libres, pour donner naissance à ce qui prend le nom d’Armée française de la libération.

Cette "fusion" ne se fera pas sans mal, tellement l’incompréhension entre les Français libres et les "loyalistes" à Giraud (et au maréchal Pétain) est grande... L’amalgame sera très long à se faire...