BERKA 3

Du 8 juin au 12 juin 1942 - Benghazi (Libye)

SAUVER MALTE - JUIN 1942

Première mission pour les hommes du French Squadron.

Début juin 1942, le haut commandement britannique décide d’envoyer deux convois à destination de Malte qui n’a plus de ravitaillement depuis des mois.
Harpoon  : 6 cargos, 1 croiseur anti-aérien, 9 destroyers, 1 dragueur de mine, 1 cuirassé, 2 portes avions, 3 croiseurs.
Vigourous  : 10 cargos, 1 pétrolier, 5 croiseurs, 26 destroyers, corvettes, dragueurs de mines. Ce dernier aura de grandes chances d’être exposé aux "rapaces" venant des aérodromes de Crète et de Libye.

Afin d’augmenter ses chances de traversée, les instances de la RAF mettent sur pied une opération visant à gêner l’intervention allemande. Mais les bombardements n’ont pas été concluant.
Il est décidé d’employer les SAS du Major Stirling et de les envoyer directement dans les aérodromes pour "couper les ailes de la Luftwaffe". Une mission taillée sur mesure pour les hommes du French Squadron.
Un des objectifs est l’aérodrome de Berka III en Libye.

L’équipe de SAS

Aspirant André Zirnheld
Sergent Jean-Baptiste Bouard
Caporal-Chef Victor Iturria
Caporal Philippe Fauquet
Caporal Jean-Jacques Le Gall

Mise en place

Mission de destruction sur l’aérodrome Berka 3 dans la nuit du 11 au 12 juin 1942.
L’aspirant Zirnheld et son groupe de quatre parachutistes font une longue marche d’approche vers Benghazi après avoir été déposé par les véhicules du Long Range Desert Group. A quelques kilomètres de l’objectif, ils observent et mettent en place leur dispositif de pénétration sur l’aérodrome de Berka à l’est de la route qui descend au Sud de la ville de Benghazi.

Le coup de main

A la nuit tombée, les parachutistes se faufilent à l’intérieur de la base peu gardée et ne disposant pas d’enceinte clôturée. Victor Iturria parvient à éliminer deux sentinelles pendant que les camarades posent leurs charges sur les avions, mais l’alerte est donnée. En évacuant la zone, Bouard est légèrement blessé, mais le groupe réussi à s’exfiltrer alors que les détonations signent la destruction des avions italiens.

Bilan

On estime à six avions Savoia-Marchetti S.M.79. du 131º Gruppo AS détruits par la petite équipe.

Les missions des différents commandos fut une réussite. La Luftwaffe ne parvint pas à envoyer l’intégralité de ses forces présentes à la rencontre des convois et autre point important, cette action engendra un climat d’insécurité que les allemands essayeront d’atténuer en mobilisant plus de troupes afin de surveiller les aérodromes.