Comités FL

Est passé par un comité de la France libre à l’étranger à partir de juillet 1940.

Sont répertoriés ici ceux passés par un des "comités de la France libre" afin de pouvoir s’engager officiellement auprès des forces combattantes du général de Gaulle.

Les Comités de la France libre à l’étranger

Dès l’été 40, vont se créer spontanément des mouvements de soutien au général de Gaulle et à la France libre.
En effet, dès le 19 juin 1940, depuis Londres, le général de Gaulle avait adressé à toutes les communautés françaises à l’étranger, le télégramme suivant : « Je vous invite à désigner un représentant qui sera directement en rapport avec moi. Télégraphiez-moi nom et qualité de ce représentant. Sympathie ».
Le 22 juin auront déjà répondu l’Égypte, Londres, les États-Unis, le Mexique, le Chili, la Colombie, l’Argentine, le Venezuela, et le Brésil.

A terme, 56 comités de la France libre seront répartis sur les cinq continents, réunissant 334 comités locaux pour soutenir l’action du général de Gaulle.

Ils ont été les voix et le relais de la France libre à l’étranger :
Rallier l’opinion publique, française et internationale, à la légitimité du combat de la France libre, telle est la mission assignée à ces inlassables propagateurs du message du 18 juin : des « Français parlent aux Français », l’émission-phare de la France libre sur les ondes de la BBC à la soixantaine de Comités de la France libre à travers le monde.
Ces groupes réunissent les Français résidant à l’extérieur et leurs amis étrangers indignés par la politique menée par Vichy. Partout ils luttent contre l’action des Ambassadeurs de l’État Français, fournissent une aide logistique aux émissaires du général de Gaulle, recueillent des fonds et organisent le départ des volontaires pour Londres.

Par des conférences, des émissions radiophoniques, des expositions, par films, affiches, revues, journaux, ils effectuent un travail inlassable auprès des opinions publiques.

De fait, les comités de la France libre, assumèrent des activités relevant plus de diplomates de carrière que de volontaires. Le président du Comité France libre a été à l’origine – et est parfois resté – le représentant du général de Gaulle. De ce fait, il fut souvent appelé à jouer auprès des pouvoirs publics de sa résidence, un rôle autrefois réservé aux diplomates et aux consuls pour la préservation des intérêts nationaux.

Ce n’est qu’en 1942 que le Comité national français fut en mesure d’organiser sa représentation diplomatique en ouvrant des délégations dans de nombreux pays. Il limita en même temps les attributions des comités qui poursuivirent leur action restreinte jusqu’à la réorganisation complète des services d’information après la libération de la France.

Ces comités – selon les paroles de Georges Bernanos – ont été durant la guerre « le foyer, la flamme, la ferveur de l’opinion française proprement dite et aussi des amitiés françaises dans le monde. »