Henri Adam naît le 10 juin 1923 à Colmar dans le Haut-Rhin.
La famille Adam était domiciliée à Rorschwihr.
Le 16 avril 1942 Henri, refusant d’être incorporé dans l’armée allemande, quitte sa région natale pour rejoindre l’Afrique du Nord.
C’est en Tunisie que pour combattre l’ennemi, il rejoint le 34e Bataillon du Génie à La Goulette, où il est affecté à la Compagnie Motorisée.
Suite au débarquement Allié en Afrique du Nord, l’unité est réorganisée et devient la Compagnie 34/21.
Le 21 mai 1943 Henri rallie les FFL à Tunis et signe son acte d’engagement n° 15408.
Il est affecté au 3e Bataillon d’infanterie de l’Air ledit jour sous le matricule 41087 et
est dirigé vers l’Angleterre le 29 novembre 1943, via Alger où il embarque le 30 janvier 1944 pour débarquer à Liverpool le 12 février 1944.
Tout d’abord affecté à la Compagnie de dépôt de l’Infanterie de l’Air, il passe ensuite au Squadron de commandement du 4e BIA le 16 février 1944 où là vont s’enchaîner toutes les formations des SAS, dont le brevet parachutiste à Ringway.
Le 4e BIA devient 4e SAS sous le commandement de Bourgoin.
Les premiers vont être parachutés en Bretagne à partir de la nuit du 5 au 6 juin 1944. Ce sont les opérations Dingson et Samwest.
Henri Adam n’est pas des premiers Sticks, mais il sera parachuté dans le Morbihan le 11 juin 1944 dans le cadre de la mission Dingson. Il fait partie des renforts qui durant plusieurs nuits de largage, vont rejoindre le camp de Saint- Marcel.
Depuis quelques jours les parachutages d’hommes et de matériel se sont intensifiés et les unités allemandes autour de la commune de Saint Marcel, ne peuvent plus rester sans intervenir.
Le dimanche 18 juin 1944 à l’aube, deux tractions-avant de la Feldgendarmerie de Ploërmel en patrouille franchissent le périmètre du camp et sont interceptées sur la route conduisant du bourg de Saint-Marcel au hameau de l’Abbaye en Bohal, au lieu-dit Les Hardys-Béhélec, où avait été installé un poste de sécurité composé de SAS et de FFI.
Quatre Allemands sont tués, trois autres blessés et faits prisonniers, mais un feldgendarme parvient à prendre la fuite et à rejoindre la garnison allemande de Malestroit pour donner l’alerte. Une première attaque est lancée à 9 heures du matin par la Wehrmacht dans le secteur de la ferme du Bois-Joly.
Le Caporal Henri Adam adjoint de son chef de groupe, est tué au combat lors de la deuxième attaque lancée à 10 heures du matin dans le secteur de Sainte-Geneviève en Saint-Marcel.