Georges ALLAIN naît le 23 mars 1924 à Montendre, Charente-Inférieure.
Les débuts dans la Royale
Engagé dans la Marine en avril 1941, il sert sur le cuirassier Strasbourg, puis sur le croiseur l’Emile Bertin comme canonnier.
Alors que l’Émile Bertin est stationné dans les Caraïbes, Georges Allain rallie la France libre et s’engage dans les FNFL à Trinidade, le 26 février 1942. Il prend alors la direction de l’Angleterre.
En Angleterre
À Londres, il signe son acte d’engagement dans les Forces françaises libres le 8 juillet 1943 et choisit les FAFL.
Georges est affecté au 1er BIA le 16 juillet et est aussitôt envoyé au Parachute Training Course No 78 à Ringway pour être breveté le 28 août 1943, brevet n°2255.
À Auchinleck, Georges rejoint la 1ère compagnie du 4e BIA qui devient le 4e SAS. Avec ses camarades, il suit toutes la formation des SAS en préparation des opérations de libération de la France et de l’Europe.
Bretagne
Alors que son unité est déjà engagée depuis la nuit du 5 au 6 juin en Bretagne, le 10, Georges embarque à Fairford dans les Stirlings du 38th Groupe qui le larguent avec les renforts sur la drop zone Baleine le 11 juin, opération Dingson.
Vont s’en suivre l’armement et la formation des maquisards sur la base de Saint-Marcel puis le 18 juin, les combats et la dispersion.
Ce n’est que le 29 juillet, après des semaines de cache-cache avec les Allemands et la Milice, que Georges est blessé par balle à Plumelec ; son bras gauche et touché et il souffre d’une fracture ouverte. Très rapidement Georges est évacué en Angleterre pour être hospitalisé à Camberley.
Durant sa longue convalescence, il suit avec les informations et auprès d’autres camarades blessés aussi, les aventures de son unité qu’il souhaite retrouver.
Remis sur pieds et en pleine forme, il est nommé le caporal le 1er avril 1945 alors qu’il a retrouvé sa place dans son unité. Les deux régiments SAS sont maintenant 2e et 3e RCP. Ils sont placés en état d’alerte puis dirigés le lendemain vers le camp secret de Mushroom Farm dans l’Essex.
La Hollande
Dans le cadre de la mission Amherst, Georges ALLIN fait partie des 705 hommes chargés de harceler les unités ennemies, de monter des embuscades et de s’emparer de quelques points de communication stratégiques dans la province de Drenthe au Pays-Bas.
Georges est dans le Stick11 du Sous-Lieutenant Simon.
Le 8 avril1945, largué à six kilomètres de la zone prévue, il participe à de durs combats contre des parachutistes allemands près de Westdorp au cours desquels ses camarades Le Saux, Levasseur et Péron sont tués, tandis que Besnard, Delasalle et Usséglio, sont blessés puis capturés.
Le 12 avril, Georges est une nouvelle fois blessé par balle au genou gauche. Mais il parvient à rejoindre avec le reste du stick, les hommes du Lieutenant Varnier jusqu’à la fin des opérations en Hollande.
Évacué sur l’Angleterre quelques jours avant le retour de ses camarades, il est rapidement hospitalisé et retrouve la France le 1er août 1945 pour y être démobilisé le 20 septembre 1945.
Début juillet 1943, Georges Allain, après dix mois de repos, décide finalement de se réengager et rejoindre le CETAP au Camp d’Idron à Pau.
Il entame une carrière de sous-officier avec plusieurs affectations, 2eBPC, 10e BCCP, 1er RCP et 2e BCCP, en AFN et en Indochine.
Georges sera blessé une troisième fois lors d’un saut d’entraînement au Camp de Meucon. Il quitte l’armée en juillet 1957 avec le grade d’adjudant.